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Comment utiliser les neurosciences pour manager efficacement son équipe ?

Comment utiliser les neurosciences pour manager efficacement son équipe ? 1280 845 WiP

Quand on encadre une équipe, notre objectif est de booster la performance collective et d’atteindre nos objectifs organisationnels. N’oublions pas que nous travaillons avec des humains… Et qui dit « humain » dit « mental »… Les neurosciences, une discipline scientifique qui étudie le fonctionnement du cerveau, peuvent apporter des outils précieux pour améliorer la gestion d’une équipe. Dans cet article, nous allons explorer comment utiliser les découvertes en neurosciences pour devenir un(e) meilleur(e) manager(euse).

1. Comprendre le cerveau de nos collaborateurs

L’une des clés pour manager efficacement son équipe réside dans la compréhension des besoins et des motivations de chaque membre. Les neurosciences nous enseignent que chaque individu est unique, et cela se reflète dans la manière dont son cerveau est câblé. En comprenant comment fonctionnent les cerveaux de vos collaborateurs, vous pouvez mieux adapter votre gestion à leurs besoins spécifiques.

Un exemple de conseil tiré du livre « Neuroleadership: Managing with the Brain in Mind » de David Rock est le principe de la réduction des menaces et de la promotion des récompenses.

Selon les neurosciences, le cerveau humain est fortement influencé par le système de récompense et de menace. Lorsque les individus se sentent menacés ou stressés, leur cerveau entre en mode de « combat ou de fuite », ce qui peut nuire à leur créativité, à leur prise de décision et à leur motivation au travail. En revanche, lorsque les individus se sentent récompensés et valorisés, leur cerveau est plus enclin à la coopération, à l’apprentissage et à la performance.

En pratique, il est bon de créer un environnement de travail qui minimise les menaces et maximise les récompenses. Cela peut être réalisé en offrant des retours positifs et constructifs, en reconnaissant les réalisations des collaborateurs, en favorisant un climat de confiance et en réduisant le stress inutile.

2. Favoriser un environnement de travail positif

Le cerveau humain est fortement influencé par l’environnement dans lequel il évolue. Les neurosciences nous apprennent que des émotions positives favorisent la créativité, la productivité et la satisfaction au travail. En tant que manager, créer un environnement de travail positif peut stimuler la performance de votre équipe.

L’important est de procurer des émotions sincères, sans forcément passer par la case team building. Par exemple, faire vivre à son équipe un atelier d’intelligence collective permet de faire vivre des sentiments de solidarité, d’entraide et de partage. Le co-développement est l’un des ateliers les plus simples à mettre en oeuvre : il permet de booster le sentiment d’appartenance et l’engagement.

Selon une étude de Gallup, les équipes dont les membres se sentent engagés sont 21 % plus productives.

3. Utiliser la communication efficace

La communication est un aspect crucial du management. Les neurosciences nous montrent que notre cerveau est plus enclin à coopérer lorsque les informations sont communiquées de manière claire et empathique. Écoutez activement vos collaborateurs, utilisez un langage simple et évitez la surcharge d’informations pour favoriser une communication efficace.

Développer son écoute active et sa capacité d’empathie requiert, comme toute compétence, de l’entraînement. Vous pouvez commencer par tester ces astuces concrètes pour rendre votre communication plus efficace.

4. Encourager la prise de décision éclairée

Selon une étude de McKinsey, les organisations qui prennent des décisions basées sur des données sont 19 fois plus susceptibles d’être rentables. Les prises de décision sont donc une partie importante de la performance. Or, notre cerveau peut être influencé par des biais cognitifs. Pour prendre des décisions plus éclairées, il est utile de se familiariser avec ces biais et de mettre en place des processus décisionnels qui les contournent.

Imaginons que lors d’une réunion d’équipe, la majorité des membres expriment un avis positif sur une nouvelle stratégie proposée, bien que certains aient des doutes. Pour éviter de se démarquer ou de contredire la majorité, certains membres pourraient être enclins à suivre l’opinion générale, même s’ils ont des réserves.

Ici, le biais de la conformité peut impacter la prise de décision en supprimant les opinions divergentes. Cela conduit donc à l’adoption de stratégies qui ne sont pas nécessairement les plus performantes, simplement parce qu’elles bénéficient d’un consensus apparent.

Pour éviter cela, accordez la place au doute… Lors des réunions, vous pouvez par exemple instaurer un moment de débat avec la technique de « l’avocat du diable » qui consiste à passer toutes les idées au crible et à identifier leurs faiblesses (pour les corriger). De la même manière, enrichissez vos prises de décisions avec « l’avocat de l’ange » qui consiste à souligner toutes les forces des idées abordées (pour les enrichir).

En conclusion…

Chaque individu est unique, il est important que vous puissiez combiner ces connaissances avec votre expérience et votre sensibilité de manager(euse).

Maintenant que le cerveau de vos collaborateur(rice)s n’a plus de secret pour vous, vous pouvez diriger votre équipe vers la performante, dans la joie et la bonne humeur.

Comment réussir sa rentrée quand on est manager(euse) ? 10 astuces pour booster son équipe !

Comment réussir sa rentrée quand on est manager(euse) ? 10 astuces pour booster son équipe ! 612 408 WiP

Le retour au travail après les vacances peut être source de stress. Les objectifs restent ambitieux, mais les vacances ont pu laisser des traces, et tout le monde ne revient pas dans le même état d’esprit qu’à son départ. Certains sont présents physiquement mais absents mentalement, tandis que d’autres n’ont pas eu l’occasion de partir. Vous devez donc recréer une atmosphère de travail positive, empreinte de joie et de bonne humeur.

Afin d’éviter un départ chaotique, voici 10 points concrets auxquels vous devriez prêter attention :

  1. Renouer les liens sociaux L’envie de retourner au travail repose aussi sur les interactions sociales. Durant les premiers jours, les conversations informelles aideront à ressouder l’équipe.
    • Concrètement : Encouragez les pauses café, prenez le temps de déjeuner avec vos collègues, ou organisez des moments de convivialité après le travail. C’est l’occasion de créer une atmosphère positive tout en abordant des sujets importants. Testez par exemple une nouvelle forme d’atelier comme le co-développement.
  2. Se recentrer sur l’essentiel Au lieu de vous précipiter dans les tâches quotidiennes, prenez un moment pour réfléchir à ce qui compte vraiment. Les vacances ont offert une perspective nouvelle.
    • Concrètement : Allouez du temps sans interruptions pour revoir les objectifs de votre équipe. Identifiez ce qui est important et éliminez le superflu.
  3. Revoir les priorités Une fois que vous avez clarifié vos objectifs, réunissez l’équipe pour discuter des priorités à court et moyen terme.
    • Concrètement : Organisez une réunion courte en utilisant des objectifs SMART comme base de discussion.
  4. Donner une vision et les moyens Vos objectifs doivent refléter une vision qui motive l’équipe à agir. Favorisez un style de gestion axé sur les résultats.
    • Concrètement : Demandez à vos collaborateurs ce dont ils ont besoin pour accomplir leurs missions de manière autonome, tout en établissant des points de contrôle.
  5. Prévenir plutôt que guérir Abordez les problèmes non résolus avant les vacances pour éviter qu’ils ne deviennent source de stress.
    • Concrètement : Encouragez la communication ouverte sur les préoccupations et les difficultés potentielles.
  6. Être flexible Chacun a son propre rythme de reprise, respectez-le.
    • Concrètement : Demandez à vos collaborateurs comment ils souhaitent gérer leur retour au travail pour maintenir leur productivité.
  7. Apporter de la nouveauté Introduisez de nouvelles méthodes de travail pour rompre avec la routine.
    • Concrètement : Encouragez l’équipe à proposer des innovations pour enrichir vos pratiques quotidiennes.
  8. Préserver l’équilibre Évitez de surcharger les journées de travail pour maintenir la productivité à long terme.
    • Concrètement : Aidez vos collaborateurs à planifier leurs tâches de manière à éviter des heures supplémentaires stressantes.
  9. Donner un feedback positif Reconnaître le travail bien fait est essentiel, soyez spécifique dans vos retours positifs.
    • Concrètement : Identifiez clairement ce qui a été bien fait et expliquez comment cela a été bénéfique.
  10. Se projeter Encouragez vos collaborateurs à réfléchir à leurs objectifs professionnels et personnels et offrez-leur des solutions pour les atteindre.
  • Concrètement : Proposez des opportunités de formation ou d’accompagnement pour aider chacun à évoluer dans sa carrière.

En suivant ces conseils, vous pouvez faciliter la transition après les vacances et créer un environnement de travail positif et productif.

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Ma routine soft skills : la gestion du temps

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Dernière ligne droite avant la fin d’année… et pas question de se laisser déborder. Pour garder le contrôle de votre temps, entraînez-vous à adopter de nouveaux réflexes à travers ces 4 exercices pratiques 🏋
Il n’y a pas de miracle : les soft skills se développent dans l’action… Alors testez, observez, améliorez !

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Co-développement : Mode d’emploi

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Le co-développement est une méthode d’atelier, développée par A. Champagne et C. Payette, qui consiste à traiter une problématique amenée par un des participants (le « client ») grâce aux conseils du reste du groupe (les « consultants »). Le processus est encadré par un facilitateur expérimenté, garant de chaque étape.

L’idée du co-développement vous intéresse ? Découvrez ce que WiP peut faire pour vous !

 

 

Ma routine soft skills : la gestion des conflits

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Ne fermez plus les yeux sur les conflits. Bien gérés, ils peuvent faire avancer une équipe… Voici quelques exercices à tester sur le terrain et dans votre quotidien. Il n’y a pas de miracle : les compétences interpersonnelles s’acquièrent dans l’action, alors testez, observez, améliorez ! #LearningByDoing

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Ma routine soft skills : le leadership d’équipe

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Interview de WiP sur B-Smart

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Thomas Hugues nous reçoit sur B-Smart pour parler des soft skills, de la manière dont nous les entraînons à travers nos formations, et de leur importance pour relever les défis managériaux !

 

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Ma Routine Soft Skills : l’écoute active

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Qu’est-ce qu’un “bon” manager ? Enquête à l’appui…

Qu’est-ce qu’un “bon” manager ? Enquête à l’appui… 498 221 WiP

Qu’attendent les français d’un « bon » manager ? Nous avons décrypté le récent sondage IFOP pour Cadremploi, paru en septembre 2020. L’enquête interroge 1000 cadres représentatifs de la population française sur ce qu’ils pensent être « les éléments définissant le mieux le bon manager ». Voici ce qu’il en ressort.

Faire confiance, mais donner un cadre

En tête du classement, la capacité à déléguer et à faire confiance semble être prioritaire. Ce n’est pas un hasard, puisque ces dimensions du management ont été mises à l’épreuve ces derniers temps dans le contexte du travail à distance. La tendance coïncide avec le besoin d’autonomie dont témoignent les cadres ayant participé à l’enquête. 68% affirment qu’ils préfèrent un manager qui favorise l’autonomie de son équipe, plutôt qu’un manager qui accompagne au plus près dans son travail.

Pour autant, un cadre est attendu. Même si cela peut paraître paradoxale, il ne peut y avoir d’autonomie ni de liberté sans règles. Malgré une demande en baisse, la bonne définition des objectifs et missions reste dans le top 5 des éléments qui définissent le mieux un bon manager. Ainsi, on peut imaginer que les collaborateurs ont de moins en moins besoin de ce cadre. Ils attendent un manager qui donne le cap, la mission à long terme (le “pourquoi”) et laisse le soin aux opérationnels de définir la stratégie (le “comment”) pour tendre vers cette vision. Cette culture de la responsabilisation et de l’autonomie est en train de s’imposer, avec notamment la pérennisation du télétravail.

Rendre autonome, mais rester proche de son équipe

Une autre forme de proximité est aujourd’hui mise en avant dans ce sondage. En effet, le facteur disponibilité est un critère en baisse. Le fameux “à dispo, si besoin” ne suffit plus. Ce qui est attendu, c’est la capacité à aller proactivement cerner les besoins dans son équipe, sans doute pour mieux les anticiper et éviter qu’ils deviennent des problématiques. C’est pourquoi l’écoute active et la forte attention au développement professionnel des membres de son équipe font partie des attentes prioritaires en hausse.

Motiver individuellement, mais penser collectif

Au-delà du lien que doit créer un manager avec chaque membre de son équipe, il s’agit du lien qu’il peut créer entre eux : fédérer les membres de son équipe est un incontournable pour le “bon” manager.

Étonnamment, la capacité à innover occupe l’une des dernières places du classement. Sans nier l’utilité de cette compétence, l’enquête démontre que l’innovation est au cœur du collectif, et pas simplement entre les mains du manager seul. Le rôle du management est de privilégier cette innovation en créant un climat propice à la créativité, de par la confiance et le droit à l’erreur.

Et enfin, ne pas être un super-héros…

Le charisme est définitivement le facteur le moins mis en avant (8% seulement, taux en baisse). Ce qui semble être davantage apprécié, ce sont les valeurs humaines universelles que peut incarner le leader, comme l’équité envers chacun, la capacité à défendre son équipe (courage managérial), critères en hausse depuis le dernier sondage.

Finalement, le “bon manager” semble être celui en qui le collaborateur peut se reconnaître…

 

Source : 20ème baromètre IFOP pour Cadremploi